Les membres du jury ont accepté la quasi-totalité des 150 propositions ce week-end, à l’exception de la réduction de la semaine de travail à 28 heures. Non sans confronter Emmanuel Macron à sa responsabilité.
La septième et dernière session de la Convention Citoyenne sur le Climat a eu lieu les 19, 20 et 21 juin. Cette expérience démocratique sans précédent en France est le fruit du grand débat national sur le thème du renforcement et de l’accélération de la lutte contre le changement climatique. et la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre du pays à l’horizon 2030. Au terme de ce long week-end de vote et de discussion, le collège de 150 membres avait adopté la quasi-totalité des propositions. L’occasion de discuter des idées les plus importantes et de leur avenir.
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La Convention Citoyenne sur le Climat avait pour but d’apporter une réponse à la crise des gilets jaunes et avait le mérite de générer des idées qui reflètent la structure, la mixité sociale et la répartition géographique des Français entre 16 et 80 ans. Le vote sur les différentes propositions, qui a eu lieu après les neuf mois de travail entamés en octobre 2019, pourrait conduire à la tenue d’un référendum et / ou d’un vote au Parlement et / ou à l’application directe de la législation.
Les exigences climatiques, le sujet de la circulation et surtout de la voiture ont souvent été discutés et parfois discutés ce week-end. La Convention des Citoyens entend donc réduire la limitation de vitesse sur autoroute de 130 km / h à 110 km / h. Si la majorité des propositions sont acceptées avec plus de 90% des voix, cela ne reçoit «que» 60% des avis positifs, malgré des arguments comme la réduction des émissions d’essence. «Environ 20%, la diminution de la mortalité et de la consommation de carburant financière. Et il a déjà fait réagir une partie de l’opposition politique. La limite de 70 km / h au lieu de 80 km / h dans certaines parties du réseau routier a laissé son empreinte.
A savoir 👍
À l’issue de la convention, les 150 membres ont présenté leur rapport final à la ministre du Changement écologique et inclusif, Elisabeth Borne. Le président de la République, Emmanuel Macron, donnera sa réponse lundi 29 juin. Une date inévitablement attendue avec impatience pour pouvoir apprécier la pertinence et la crédibilité de la démarche.
Le transport à nouveau: la commission a suggéré de développer des prêts sans intérêt pour l’achat de véhicules propres et de renforcer le bonus-malus écologique. Dans une logique de limitation de la circulation automobile, le collège des 150 Français souhaite une révision du système de l’impôt sur le revenu forfaitaire au kilomètre (qui favoriserait les voitures moins émettrices de gaz à effet de serre) et la circulation permanente des véhicules les plus polluants dans les centres interdit aux agglomérations d’en développer une mobilité durable (avec une interdiction à partir de 2025 de proposer à la vente des véhicules neufs à fortes émissions). L’accord prévoit également la construction de parkings relais et une augmentation du fonds vélo de 50 à 200 millions d’euros par an afin de faciliter le financement des itinéraires réservés aux cyclistes. Nous maintiendrons également la proposition de réduire la TVA sur les billets de train pour le transport ferroviaire de 10% à 5,5%.
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La maison a également fait l’objet de nombreuses propositions. En ce qui concerne la rénovation des bâtiments, les 150 membres de l’accord ont voté sur la proposition contraignante, qui consiste à rendre obligatoire la rénovation énergétique des bâtiments d’ici 2040, ainsi qu’à limiter la consommation d’énergie dans les espaces publics et les bâtiments publics. bâtiments tertiaires.
Le premier jour de la Convention sera également marqué par des discussions sur la consommation. Les participants veulent créer une obligation de démontrer l’empreinte carbone des produits et services et de réglementer la publicité des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Propositions pour limiter le suremballage et l’utilisation de plastiques à usage unique en développant le volume et les directions aux points de distribution
Ils ont également été votés pour.
Enfin, la Convention Citoyenne sur le Climat a proposé que la lutte contre le réchauffement climatique soit inscrite dans la constitution et qu’une loi incitant au crime d ‘«écocide» soit adoptée, qui serait intégrée dans la loi française caractérisant les attentats. sérieux au sujet de l’environnement.
Reste à voir comment Emmanuel Macron saluera toutes ces propositions dans un contexte loin d’être favorable alors que la crise des coronavirus se poursuit et que les craintes d’une seconde vague montent. Pour assurer l’examen minutieux des propositions par le gouvernement, les membres de la Convention formeront eux-mêmes une association appelée I 150