Face aux incertitudes économiques sur son avenir, la société chinoise a annoncé qu’elle était prête à exposer l’ensemble de ses équipements à des experts en sécurité.
Et pour cause, Huawei fait face à la réticence de plusieurs gouvernements à introduire ses périphériques réseau depuis quelques années.
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Un contexte tendu pour Huawei
Le spécialiste des infrastructures de télécommunications souhaite participer activement à la fourniture de réseaux 5G outre-Atlantique et sur le vieux continent. Cependant, selon des rapports précédents, les routeurs étaient chargés de logiciels espions agissant au nom de la Chine.
Huawei a toujours résisté à l’espionnage de ses partenaires de la part de son principal coupable, les États-Unis. Mais l’influence de la patrie de Donald Trump est déjà arrivée. Comme l’Allemagne, le Royaume-Uni a interdit à Huawei d’introduire la 5G. En France, le gouvernement a décidé de donner la préférence aux opérateurs européens et prévoit de retirer Huawei du marché d’ici 2028.
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Huawei à genoux
Luigi De Vecchis, président de Huawei en Italie, a évoqué la situation. Selon Reuters, il a pris la parole lorsque Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, s’est absenté de la capitale du pays pendant deux jours.
«Nous allons ouvrir nos entrailles, nous sommes prêts à être disséqués pour répondre à toutes ces pressions politiques», déclare Luigi De Vecchis, avant d’ajouter: «Je suis consterné de voir un pays aussi grand que les États-Unis. Attaque un autre pays en démolissant – sans justification – une entreprise de ce dernier “.
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La Chine ciblée par Trump
Mike Pompeo a rencontré le Premier ministre italien Giuseppe Conte et l’a mis en garde contre les risques économiques posés par la collaboration avec la Chine. L’administration de Donald Trump intensifie ses opérations contre l’Empire du Milieu depuis des années.
Donald Trump a donné le ton dès le départ, avant d’être élu président des États-Unis: il aurait tendance à sanctionner la République populaire de Chine en imposant des taxes douanières élevées. Dans le secteur informatique, l’administration Trump a empêché le rachat de Qualcomm par Broadcom, basé à Singapour. Huawei paie donc également le prix de cette guerre commerciale.
Comme on le sait, en plus de ses équipements réseau, Huawei dispose d’une large gamme de smartphones Android. Cependant, Trump a interdit aux entreprises américaines de travailler avec l’entreprise chinoise. Huawei n’a donc pas été en mesure de proposer des smartphones avec les services Google depuis l’année dernière.